Les impacts sanitaires
Le Tamia de Sibérie est un important réservoir de Bactéries responsables de la borréliose de Lyme (Bactéries appartenant au genre Borrelia ), maladie transmise à l'homme par la morsure des Tiques du mouton (Ixodes ricinus).
Dans la classification des êtres vivants, un genre regroupe plusieurs espèces, pour nommer une espèce, on utilise deux mots en latin : le nom du genre commençant par une majuscule suivi d'un autre nom commençant par une minuscule (qui caractérise généralement l'espèce ou qui peut faire référence au chercheur qui l'a identifiée).
En forêt de Sénart, au niveau du site de la Faisanderie, de l'automne 2007 à l'automne 2010, 30 à 70 % des Tamias de Sibérie attrapés étaient porteurs de cette Bactérie, comparés à moins de 30 % pour les réservoirs natifs (les Animaux autochtones), comme les Mulots sylvestres et les Campagnols roussâtres.
De plus, dans ce massif forestier, il a été déterminé que les Tamias infectaient jusqu'à 8 fois plus de Tiques (au stade de nymphe) que les Mulots et Campagnols, soulignant ainsi leur rôle amplificateur du risque sanitaire.
Le cycle de développement d’Ixodes ricinus superposé au cycle enzootique de Borrelia burgdorferi
Les impacts économiques
Pour le moment, on ne connaît pas d'impacts directs du Tamia sur l'économie (agriculture).
Des campagnes pour piéger les Tamias en Forêt de Sénart sont organisées.
Exemple de celles de 2018 et de 2019 :
\(\begin{array}{|c|}\hline{}&\textbf{Nombre de}&\textbf{Nombre de}&\textbf{Nombre de}&\textbf{Nombre de}\\{}&\textbf{de jours de}&\textbf{pièges posés}&\textbf{jours de travail}&\textbf{Tamias}\\{}&\textbf{piégeage}&\textbf{par jour}&\textbf{pour les agents}&\textbf{prélevés}\\\hline\textbf{Mars 2018}&\text{4}&\text{162}&\text{25}&\text{10}\\\hline\textbf{Avril 2018}&\text{15}&\text{108}&\text{21}&\text{5}\\\hline\textbf{Août 2018}&\text{12}&\text{37}&\text{16}&\text{8}\\\hline\textbf{Avril 2019}&\text{8}&\text{81}&\text{13}&\text{3}\\\hline\textbf{Août 2019}&\text{5}&\text{60}&\text{10}&\text{4}\\\hline\end{array}\)
Cette campagne a coûté 2 835 euros, pour piéger 30 Tamias en deux ans, avec 85 journées où des agents ont été mobilisés, soit 348 euros pour une journée de piégeage.
Source : https://lesmanuelslibres.region-academique-idf.frTélécharger le manuel : https://forge.apps.education.fr/drane-ile-de-france/les-manuels-libres/enseignement-scientifique-terminale ou directement le fichier ZIPSous réserve des droits de propriété intellectuelle de tiers, les contenus de ce site sont proposés dans le cadre du droit Français sous licence CC BY-NC-SA 4.0 